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Centre Européen pour la Recherche et le Développement de Nouvelles Technologies Energétiques Alternatives (CERNTEA)
3 avril 2007

Rapport du GIEC Paris Février 2007

Principales conclusions du 4ème rapport scientifique du GIEC [1] publié le 2 février 2007 à Paris

  • Températures : + 3 degrés en moyenne à la fin du siècle : 1,8 à 4 degrés supplémentaires, selon les « valeurs les plus probables » (1) à l'horizon 2090-2099 par rapport à 1980-1999 si les concentrations de gaz à effet de serre (GES) se stabilisent autour de 550 parties par million (ppm) dans l’atmosphère (2)
  • Niveau des océans : il pourrait lui s'élever à la fin du siècle de 19 cm à 58 cm (3). Le niveau des mers augmenterait au minimum de 19 à 37 cm et au maximum de 28 à 58 cm, selon les scénarios envisagés et compte tenu des marges d'incertitude.
  • Une responsabilité humaine quasi certaine : le Giec juge "très probable" - plus de 90% de chances contre 60% en 2001 - que les gaz à effet de serre émis par les activités humaines sont responsables de l'essentiel du réchauffement observé depuis le milieu du 20ème siècle.
  • Plus d’un millénaire : les émissions "passées et futures de CO2 continueront à contribuer au réchauffement et à l'élévation du niveau des mers pendant plus d'un millénaire", compte tenu de leur durée de vie dans l'atmosphère.
  • Conséquences : le GIEC juge "vraisemblable" que les cyclones tropicaux futurs, ainsi que les typhons et ouragans, deviendront plus intenses, avec des vents plus forts et des précipitations plus fortes.
  • Que faire ? De telles conclusions signifient qu’il faut viser un objectif de stabilisation à long terme de concentration du CO2 bien en dessous de 550ppm, pour ne pas dépasser les 2 degrés fatidiques au-delà desquels les conséquences risquent d’être catastrophiques. Et donc réduire très fortement les émissions.
  • Et la France ? Elle a réduit de 1,8% ses émissions de gaz à effet de serre en 2005 par rapport à 1990. En 2004, la réduction des émissions françaises de GES avait atteint 0,5%. Mais des efforts considérables seront nécessaires pour atteindre le facteur 4.

(1) La notion de "valeurs les plus probables" (best estimate) n'existait pas dans le précédent rapport du Giec en 2001, ont-ils expliqué. Par conséquent la fourchette de réchauffement 2007 n'est pas directement comparable à celle adoptée en 2001 (+1,4 à 5,8°C) qui comportait davantage d'incertitudes.

(2) Cette augmentation est conditionnée à une stabilisation des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère à 55O parties par million (ppm) contre 380ppm aujourd’hui et 270ppm avant 1750. Mais un emballement n’est pas exclu, avec des valeurs substantiellement supérieures à 4,5 degrés. Le niveau actuel de 380ppm n’avait jamais été atteint au cours des 650 000 dernières années. Au rythme de progression actuel – 2ppm de plus chaque année – le seuil de 550ppm serait atteint dans 80 ans environ.

(3) Les projections pour la montée du niveau des océans ne reprennent pas la notion de "valeurs les plus probables".

[1] Site du GIEC en Francais   in English

 

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